Mélanie Aubert : La quête du mot juste en traduction
À l’occasion de son 5e anniversaire, The Storyteller vous propose une série de portraits de client.e.s et de collaborateurs.trices soulignant leur vision et leur engagement envers une thématique qui les touche de près.
Ce mois-ci, entretien avec Mélanie Aubert, traductrice agréée et collaboratrice de The Storyteller.
À la fois apprenante, voyageuse et épicurienne, Mélanie Aubert enrichit son travail au quotidien de traductrice agréée d’un bagage d’expériences riches et diversifiées afin d’offrir un service authentique et de qualité à sa clientèle. Elle partage avec nous aujourd’hui sa vision du milieu de la traduction.
Le vin pour mieux comprendre la traduction
« Le monde du vin a son propre langage », affirme-t-elle. Tout comme dans son quotidien de traductrice, son rôle de sommelière est de partir d’un produit jusque-là inconnu de sa clientèle et de le traduire en une inspirante et riche description qui correspond à leurs référents. Ainsi, le travail de la traduction et de la sommellerie ne sont pas si différents, alors que les deux ont pour objectif de connecter les gens à l’essence d’un produit, qu’il s’agisse d’un texte ou d’un vin.
Naviguer l’importance du contexte
Selon Mélanie, il importe de se sortir d’une vision étroite des mots afin de poser un regard sur les différents contextes des contenus à traduire. Chaque écrit est produit dans un contexte donné, qu’il soit culturel, social ou géographique. Autant les nuances de la langue d’origine que celles de la langue cible doivent être prises en compte dans la traduction afin de bien refléter l’essence du message.
À titre d’exemple, Mélanie fait parfois face à la problématique suivante dans son travail de traductrice, une réalité propre au contexte Québec-Canada :
« Certains documents québécois utilisent l’appellation “Capitale nationale”. On doit donc se poser la question : parle-t-on de la région de Gatineau-Ottawa ou de la région de Québec, sachant que les deux administrations utilisent cette même appellation? Le référent n’est pas le même selon le contexte géographique dans lequel le lectorat se situe! »
Il est alors important de choisir un.e spécialiste de la traduction qui détient une connaissance du contexte socioculturel entourant le texte. Pour Mélanie, cette compétence lui permet d’offrir une traduction de haute qualité.
Faire preuve d’agilité et de versatilité
« Dans une seule journée, je peux traduire des textes qui abordent la pêche, l’architecture, les arts visuels et l’égalité des genres. En tant que traductrice, il est primordial de me prémunir de compétences en recherche ».
Et l’intelligence artificielle dans tout ça?
Collaborer avec The Storyteller
Sur quels types de mandat avez-vous collaboré avec The Storyteller au fil du temps?
Je collabore depuis un peu plus d’un an sur des projets de traduction du français vers l’anglais avec The Storyteller. Ceux-ci touchent entre autres la traduction d’articles de blogue et d’infolettres, de même que d’autres documents d’information
Quelles caractéristiques ou qualités appréciez-vous le plus chez The Storyteller?
J’apprécie le côté rassembleur et le sens de la communauté de The Storyteller. J’aime leur approche qui consiste à mettre leurs collaboratrices et leur clientèle en avant-plan comme dans le cadre du projet des portraits.
Quels sont les impacts positifs générés par votre collaboration avec The Storyteller
La traduction peut être une profession solitaire, surtout lorsqu’on travaille à notre propre compte. Ma collaboration avec The Storyteller me permet d’élargir mon réseau professionnel, de rencontrer des personnes passionnées et de découvrir des organismes locaux.
Un grand merci à Mélanie Aubert d’avoir pris un moment pour nous parler avec passion de l’univers de la traduction. Pour en apprendre davantage sur Mélanie et ses services, consultez son profil LinkedIn